mardi 18 mai 2010

Chapitre 8 : Les falaises de Moher







Après une dure semaine de travail, rien de tel qu’une petite visite des coins phares de l’Irlande. Une superbe promotion accrocha notre vue. Pour seulement 7,50 euros (au lieu de 20) nous pouvions avoir accès à un day tour de chez Healy (un petit coup de pub ne fait jamais de mal) avec une visite du Burren profond (tout le burren est profond me direz vous) et des falaises de Moher (pour plus d’infos, tapez Cliffs of Moher sur Google, vous en baverez d’envie)

Donc départe de la maison 8h30, arrivée à l’office du tourisme 9h, achat des billets 9h10 embarquement à bord du car 9h50…. Que faire ? Une petite balade de bon matin (un dimanche) au centre ville nous permis d’apprendre de nombreuses choses sur le repas de la veilles de certains. En effet, si un mec tient un autre mec et que le premier est recroquevillé, ne passez pas derrière lui en vous demandant quelle était la magnifique choses qu’ils regardaient ! Non, ce n’était qu’une envie soudaine du premier de vomir (des choses qui sont sorties de lui rose fluo, parole de Vic) ! Et si vous vous asseyez sur un banc et que vous contemplez les gens autour, ne vous attardez pas sur ce mec qui mange son petit yahourt avec un bout de carton en guise de cuillère ! En gros, petite balade bien yeurk !

Donc retour à la gare routière pour embarquement immédiat, destination les falaises de Moher !

Et la, découverte des compagnons de voyage qui seront toute la journée derrière nous dans le bus. Deux filles que nous avons envie de claquer dès les 5 premières minutes ( alors que le bus n’est pas encore parti…) et qui s’avèreront aussi énervantes que prévu ! Mais tout le monde reste zen, on visite, on s’arrête 5 min sur le bord de la route pour que le chaffeur puisse nous montrer des lapins dans un champ (ben vi, l’Irlande a le monopole des lapins dans les champ) et ensuite pendant que certains font une balade d’une heure dans le burren profond (pour la modique somme de 8 euros et des poussières) nous partons a la decouverte d’une ancienne abbaye.

Une heure plus tard, pause café et pause pipi pour els courageux marcheurs et on repart, pour les falaises !!!!!!!!!!!!

Après quelques arrets photos (ca fait vraiment tres touristique) nous arrivons enfin aux tant attendues falaises de Moher !

Que dire à part WHAOUH !!!!

Notre ame d’enfant ressort face à cette merveille de la nature, et ce ne sont pas les 1 euros obligatoires prélevés de notre porte monnaie à l’arrivée qui nous gacheront cet arret (en fait ce sera notre ventre criant famine, ben vi il est qd 14h30 et on n’a tj pas mangé)

Donc là, les photos parleront d’elles mêmes.

Apres cela, on s’arrete enfin pour manger. Heureusement que nous avions préparé nos sandwich, sinon le cout de la journée aurait été doublé !

Puis ensuite d’autres arrets photos (en parfaites petites touristes nous avons dégainé nos appareils à chaque fois) Nous pouvons dire merci a nos chers appareils photos qui nous lachèrent au tout dernier arret avant le retour pour Galway ! Seul (petit) incident de parcours : une voiture en panne au milieu de la route et le bus qui ne pouvait donc pas passer (les routes irlandaises sont tres étroites). Résultat, chauffeur roulant en marche arrière avec son bus puis faisant une manoeuvre magnifique pour nous permettre de repartir vers d'autres horizons..;

Retour à lamaison (pas tres passionnant)

A bientôt pour de nouvelles aventures !


N'étant pas encore des geek professionnelles, vous nous excuserez pour la mise en page des photos

Chapitre 7 : Découverte des pubs irlandais


Après 8 jours en Irlande, nous n’avions toujours pas testé aux légendaires pubs iralndais. Lundi soir (notez bien, LUNDI soir) nous partimes a la quete d’un pub qui nous ferait gouter à toutes les deux notre première guinness sur la terre promise !

Mais quelle erreur ce fut ! Le lundi soir, Galway se repose du dur week end passé a festoyer à la terrasse de tous les pubs de la ville. Après nous être fait jeter du 903 (pas de carte d’identité = pas d’entrée, oulala, c’est que ca serait select’ ), qui avait l’air bien sympa avec sa musique et ses quelques clients nous atterimes au cellar…

Nous commandimes alors avidement notre première pinte irlandaise. Etant donnée la resistance à l’alcool de certaines (…) nous nous partageames cette première pinte (qui fut également la dernière, sous peine de devoir porter vic jusque chez elle…) à 3,75 euros. Le prix ne nous semblait pas exhorbitant jusqu'à ce qu’un de nos coloc nous fasse remarquer qu’une pinte coute 3 euros. Prix que nous n’avons tj pas obtenu ( et c’est pourtant pas faute d’avoir essayé d’autres pubs !)

Petit détail sur la mode irlandaise : il semblerait que les demoiselles irlandaises soient tres résistantes au froid. Alors que deux pauvres francaises se les caillent en bottes, pantalon, manteau et pull, les irlandaises se baladent cul nu ! Et ce n’est pas qu’une expression ! La longueur de leurs robes frise le ridicule (elle ne frise rien du tout en fait, tellement elle est courte) En plus d’avoir des robes tee shirt, ces demoiselles du cru se baladent en talons tellement hauts que même non bourrées elles ne font pas preuve d’un grand sens de l’équilibre. Le résultat après une soirée bien arrosée est encore pire qu’une sortie du foyer… (petites chutes assez régulières pour les demoiselles montées sur échasses…)

Après l’echec de lundi niveau ambiance, nous découvrimes un bar latino bien plus animé le jeudi soir. Découvrimes car même si cécé et vic avaient été nommées éclaireurs pour le chemin, qu’elles auraient du connaitre puisque déjà passées devant , elles n’avaient pas la moindre idées de l’endroit où se trouvait ce bar !

Après quelques détour, nous arrivames a destination.

Un groupe local bien connu enflammait la salle avec des air de salsa ! Ambiance bcp plus agréable, et filles qui n’essayaient pas de faire le concours de celle qui aurait la plus fine écharpe en guise de seul vêtement (vous penserez a ce moment que les deux petites francaises sont jalouses de ces demoiselles irlandaises qui exposent a tout va leur anatomie… point du tout, il ne s’agit que d’un profond choc des cultures et d’une incomprehension totale envers ces personnes)

Retour a la maison pas trop tard (parce que en Irlande on ne dit jamais ‘ca va’ ou ‘ca va pas’ mais ‘not too bad’ or ‘not too good) après cette soirée agitée (nous nous limitèrent a nouveau a une pinte pour deux, pour les mêmes raisons que précedemment…)

Chapitre 6 : Débuts de stage

Premier jour de stage : pas grand chose, peu de temps passé à la fac, les maitres de stage nous font visiter le labo, et ensuite retour a la maison ! Epuisées par cette dure journée nous décidions de faire quelques courses, histoires de manger autre chose que les sandwich chips a 5 euros du college bar, notre futur lieu de prédilection pour toutes les pauses. Vi parce que à la fac, il y a souvent des pauses, thé (on est en Irlande alors le thé au lait et la boisson nationale) ou café (pour les réfractaires à la culture irlandaise, mais attention un café fait presque 20cl, donc faut s’accorcher…)

Première semaine de stage : ben toujours la glande, reléguées à la lecture de vieilles publications et au nettoyage des échantillons (eau du robinet, puis eau distillée, puis eau déminéralisée, tout ca un nombre de fois que nous n’oserons pas dire…)…

Face à la démotivation générale, un petit tour du centre ville semble nécessaire. Et là……

……

Découverte d’un magasin de fringues (et vi on ne se refait pas) pennys où on peut trouver des talons à 9 euros (ca peut toujours servir), et des écharpes (on se refait tj pas…) à 3 euros !

Magique, mais se rappelant du nombre de kilos limités dans l’avion, aucun achat compulsif ne fut effectué (même si c’était dur de résister..)

NB : à l’heure où est écrit cet article, l’ennui profond s’est emparé de Cécé face à l’inactivité dont elle fait face. En effet, son maitre de stage n’est pas décidé a lui faire commencé son stage et semble chronométrer ses visites passées avec ses stagiaires. Le chapitre 6 continue donc après presque 3 semaines passées à Galway…

mercredi 12 mai 2010

Chapitre 5 : Arrivée à Galway


Après nos mésaventures dans l'avion (Victoria ne semblait pas vraiment apprécier l'avion, et lorgna avec dégoût les sacs de congélation judicieusement emportés...) nous arrivâmes à l'aéroport de Dublin.

Le voyage n'était pas encore fini, 3 heures d'autocar (c'est tech comme dirait une mac'quette en voyage au pays des cowboys) nous attendaient. C'était sans compter sur les employés de Gobus qui nous virent débouler avec tous nos bagages, totalement dépitées par le départ de notre bus, que nous venions de louper

‘where do you want to go ?’

‘to Galway (ah oui petite precision, on dit Gauulwei…)’

Et la ce très serviable garçon courut après le bus qui venait de partir, un de ses collègues nous porta nos bagages (très gentleman ces irlandais) et nous fûmes enfin dans le bus pour Galway !

Découverte à bord : wifi on board, carte en temps réel du chemin parcouru, heure prévue d’arrivée…. La classe quoi !


2h45 plus tard, arrivée à Gauulwei. Gentil monsieur nous porte même nos bagages jusque dvt la gare routière. Reste plus qu’a attendre le nouveau coloc à qui on avait suggéré qui s’était proposé de peut être éventuellement venir nous prendre au vol avec tuture….

Mission accomplie, découverte de la ville, du froid irlandais, de la grisaille, et de la convivialité ambiante !

Après avoir laissé Vic (totalement appeurée) dvt sa nouvelle maison, Cécé partit rejoindre de nouveaux horizons….

lundi 10 mai 2010

Chapitre 4 : un ordinateur explosif

Même si Victoria fut déclarée clean, il en fut une toute autre affaire pour Céline, qui dut passer au contrôle anti explosif.

Un homme d’ascendance indo-pakistanaise, nous servit alors de guide.

« Bah Céline, je te suis quand même, même si moi, j’suis pas une terroriste hein… »

L’homme, certainement blessé d’avoir été placé à l’écart de cette discussion hautement importante, se retourna vers Céline, qui lui dit alors :

« She comes even if she’s not a terrorist… »

S’ensuivit un discours de sourds quand il lui répondit :

« You are very pretty !! » (le contrôle anti explosif ne serait-il qu’une excuse ?)

Vic pensait s’esquiver devant ce qui s’apparentait à une tentative de séduction qui avait fait un bide monumental, quand il se retourna vers elle.

Sa mine enjouée, un poil dragueuse disparut pour laisser place à une moue manifeste quand il croisa les yeux de notre asiat’ préférée.

« Are you Chinese ? »

« No, I’m French » répondit-elle dans la plus grande sincérité.

« NOOOO! You’re NOT French »

“OK…”

Voulant continuer sur de bonnes bases malgré la vexation subie, elle reprit:

“I’m from Cambodia”

“Oh, where is Cambodia?”

“Near Thailand. And Laos…”

“IS IT IN CHINA?”

“…” (Le faisait-il exprès, était-il souffrant?)

“I ask if you are Chinese because I speak Chinese… ”

“…”

“AND YOU LOOK LIKE A CHINESE!"

(on ne pouvait à l’évidence plus rien pour lui, dont le physique couplé à l'intelligence répondait à la définition d'Irrécupérable...)

Malgré ses deux bides successifs, ce charmant jeune homme nous laissa accéder à notre porte d’embarquement...

Chapitre 3 : Dans l'avion (ou presque)




Après une nuit courte et plutôt agitée pour toutes les deux (mais pas pour les memes raisons ;) ) Victoria découvrit que 1er mai rimait avec Jour-férié, Service-minimum-non-assuré ainsi que Les-espoirs-de-prendre-le-tram-,-tu-sais-où-tu-peux-te-les-fourrer …

Ainsi, ce n’est qu’en trainant péniblement les 18,840 kg de sa valise à 4 roues qu’elle songea sérieusement à se trouver un larbin de copain…


Après des éparations douloureuses et 2h45 de bus, arrivée à Francfort

L’architecture de l’aéroport de Francfort nous laissa dubitatives.

A s’y méprendre, il ressemblait à un paquebot géant, dont le seul élément à déplorer, mis à part le manque de robustesse des colonnes, était l’absence de Léo…

Peut-être une conséquence directe de cette déception, mais nous fûmes très vite désorientées à notre arrivée.

Mais où était donc passée notre GéGé-PS nationale ??


Après une initiation à la langue des signes pour l’enregistrement des bagages, suite à une discussion non fructueuse avec des Allemands à l’Anglais douteux, une autre étape, et pas des moindres nous attendait : …

Le Portique De Sécurité.

Ou dit autrement : comment-se-faire-tripoter-en-public…

Le fantasme de fouille au corps réalisé par un Chippendale, dont Pikachu avait toujours rêvé (« Oh Ouuuui ! C’est ma culotte ! ») s’était subitement transformé en un vulgaire palper rouler commandité par la Dame des Cavernes en personne !

Les paroles de Joe Cocker sont parfaites pour ce passage obligatoire

« Take off your coat…

Take off your shoes »

Après ces nombreux palpages, nous arrivâmes (enfin) dans notre magnifique avion Lufthansa ! photos obligatoires

dimanche 9 mai 2010

Chapitre 2 : A la recherche d'un sujet

« La Guiness - Le Connemara - La Guiness - Les Fish and Chips - La Guiness - Gregg - La Guiness - Les Falaises de Moher - La Guiness -Les roux - La Guiness - Le kilt - La Guiness »

C’est fort de ces réflexions trèèèèès poussées que nos péripéties nous entrainèrent inéluctablement en direction de l’Irlande, plus particulièrement Galway, ville dont nous ne connaissions alors absolument pas l’existence…

Pensée de Vic :

Et ce, jusqu’à ce que Eoghan et Edmond, qu’avec mon anglais approximatif, je traduirais par mes « Masters of Internship » (ce qui fait assez Mac’Esque, faut le dire), se manifestent enfin pour me concocter un bon ptit sujet pour les vacances (parole de Vic)

« Work on systems to remove gases and odours resulting from the sludge and wastewater treatement process »

Question 1 : Allais-je devoir sniffer trois mois durant des eaux usées, et un beau jour, comme par miracle, l’odeur des résidus de merde aura été suppléée par celle de la fleur d’oranger ?

Question 2 : Comment vais-je pouvoir utiliser mon odorat alors que je n’ai PAS de nez ? (spéciale dédicace à un bordelais)

Sans trop savoir pourquoi, j’ai dit Oui.


Oui tout en bypassant l’avis de l’administration très concernée :

« La boue c’est l’intimité du couple… »

Verdict : Vic grande gagnante de ce combat acharné

Pensée de Cécé :

Quel serait donc ce stage à Galway qui me laisserait assez de temps pour faire la parfaite touriste ?

Demandez donc à Zaki et Liwen, qui m’ont concocté un magnifique sujet à rallonge, a faire palir d’envie n’importe qui :

‘Nutrient leaching from subsurface peat in laboratory columns at different temperature and at different water levels

Ou comment étudier les impact d’une déforstation grandissante à Newport (aucun lien avec la série pour ados) sur le nombre de petits poissons dans les cours d’eau aval…

Ce sujet fut le résultat d’une longue discussion avec mon supervisor (déjà bilingue !) et avec notre administration, qui ne voyait pas vraiment l’interet de ce stage

Affaire à suivre pour cette étude indispensable à la survie de l’humanité !